À la base de la pratique du Shiatsu, La médecine chinoise et sa théorie des méridiens intègre des pratiques aujourd’hui connues et appliquées dans plusieurs pays du monde. Si autrefois elle était marginalisée, désormais elle fait partie des grands fondements des pratiques paramédicales en Occident. Cette médicine ancestrale, quelquefois encore décriée, permet de traiter plusieurs maux, et se positionne également dans le domaine du bien-être. Parmi ses techniques les plus répandues, on retrouve l’acupuncture.
Que faut-il savoir sur l’acupuncture ?
L’acupuncture se présente sans doute comme la pratique la plus répandue dans le domaine de la médecine chinoise. Elle se base sur la stimulation de points spécifiques qui se trouvent au niveau de différents endroits de notre corps. Elle utilise plusieurs techniques physiques, et permet d’obtenir des résultats jugés satisfaisants par leur pratiquant et leur médecin. Cette pratique fut introduite en Europe depuis le 16ème siècle, mais en réalité, elle ne sera réellement reconnue qu’au 20ème siècle. En France elle est précisément réglementée et ne peut être exercée que par des médecins ayant obtenu une spécialisation dans ce domaine.
L’acupuncture, comme plusieurs pratiques ou thérapies manuelles, se base sur l’idée selon laquelle le corps humain serait composé d’une énergie vitale appelé le Qi. Cette énergie circulerait à travers différents canaux encore appelés « méridiens ». Ils sont au nombre de 14 et regroupent 361 points d’acupuncture. Les différents organes concernés sont :
- Le cœur
- Les reins
- L’estomac
- La vessie
- Le poumon
- Le foie
- Le gros intestin, etc.
Par ailleurs, il faut savoir que les techniques utilisées en acuponcture dépendent du problème du patient. De nos jours, le praticien peut donc choisir entre les aiguilles à insérer dans la peau, le rayonnement laser, la moxibustion ou encore stimulation par la chaleur, mais encore l’électro-acuponcture.
Quelques pratiques de la médecine chinoise
En dehors de l’acupuncture, la médecine chinoise se compose de plusieurs autres pratiques moins connues en France. Il s’agit notamment de :
- Le massage Tui Na : un massage thérapeutique dynamique qui permet d’harmoniser le qi
- La diététique chinoise : elle divise les aliments en deux grandes catégories à savoir les aliments yin et les aliments yang
- La pharmacopée : il s’agit d’une médecine par les plantes
- Le Qi Gong : une gymnastique chinoise qui se base sur la pensée, la respiration et le corps.
Comme nous l’indiquions plus haut, la médecine chinoise est souvent considérée comme une référence dans le domaine paramédical. En France, un peu plus de 1 600 médecins la pratiquent, ce qui représente autour de 3% des professionnels de santé de cette profession. C’est encore modeste même si dans la foulée des médecines douces, une grand nombre de personnes semble y avoir recours.